Communiqué de presse de la Coalition pour les bourses d’études concernant les mesures prises par les autorités

Communiqué de Presse

Bourses d’études : mesures encourageantes mais insuffisantes

La coalition pour les bourses d’études salue la mise en place par les autorités d’un plan d’action qui devrait permettre d’accélérer le traitement des demandes urgentes à l’OCBE, mais relève que certaines questions soulevées restent sans réponse.

 La coalition pour les bourses d’études constate que la lettre ouverte qu’elle avait adressée au Conseil d’Etat en date du 22 novembre 2016 a permis une réaction, sous la forme de la mise en place d’un plan d’action de la part du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) avec l’appui du Département de la santé et de l’action sociale (DSAS). Les mesures annoncées par les autorités confirment l’ampleur du problème soulevé par la coalition pour les bourses d’études suite à sa mobilisation.

La coalition pour les bourses d’études prend acte en particulier de la décision du Conseil d’État de mettre en place un système de versement d’avance qui bénéficierait à près de 1’000 personnes. Cependant, qu’en est-il des plus de 4’000 personnes qui sont toujours dans l’attente ?

Par ailleurs, la coalition regrette que la mise en place d’une information complète et détaillée du système de calcul et de mise en œuvre de la LAEF ne figure aucunement dans les mesures annoncées. En effet, cette mesure est indispensable afin de permettre à chacun-e de connaître ses droits et les démarches à entreprendre, ainsi qu’aux associations d’assurer une défense effective desdits droits.

Parmi les mesures annoncées figure une « augmentation significative de l’effectif des collaborateurs » de l’Office des bourses d’études et d’apprentissage (OCBE), qui était l’une des demandes de la lettre ouverte. Toutefois, la coalition craint que cet effort ne soit que de courte durée et ne permette pas de régler le problème structurel du manque de personnel à l’OCBE. En effet, ni les transferts internes, ni l’engagement d’auxiliaires mentionnés ne semblent de nature à pouvoir résoudre le problème sur le long terme. A fortiori, le fait d’exiger des heures supplémentaires de la part de collaborateurs et collaboratrices évoluant déjà dans des conditions de travail pour le moins difficiles ne semble pas être une solution idéale dans le contexte actuel.

La coalition demande dès lors aux autorités d’assurer la pérennisation de l’augmentation en dotation en personnel de l’Office, afin de permettre un traitement efficace et de qualité des demandes d’allocations de formation, ceci en l’inscrivant dans le budget dès l’année 2017.

Enfin, la coalition suivra attentivement le déploiement du plan d’action et rappelle que, malgré l’annonce de la mise en œuvre de celui-ci, il demeure essentiel que la rencontre demandée avec les responsables du DFJC et du DSAS ait lieu dans les meilleurs délais.

Lausanne, le 30 novembre 2016

Contacts pour la coalition :

Arthur Auderset – Tél: 079 571 70 33

Olia Marincek ­– Tél: 021 692 25 91

À propos de COSPOL

COSPOL est le comité science politique de l’Université de Lausanne regroupant les étudiant-e-s en science politique. Si l’objectif initial de l’association consistait à développer la vie estudiantine et sa cohésion interne, COSPOL dispose aujourd’hui de l’envergure nécessaire pour se fixer des objectifs supplémentaires. Bien évidemment, nous envisageons de poursuivre notre engagement dans le soutien des étudiant-e-s, et ce afin de favoriser le contact entre les pairs, non seulement par le biais du parrainage, mais aussi à travers l’organisation de cafés politiques et de conférences. Néanmoins le comité science politique de l’UNIL ambitionne de diversifier ses domaines d’activités. Intimement convaincus de la capacité des étudiant-e-s à contribuer de manière constructive au débat public, nous souhaitons favoriser cette entreprise par le biais de cette plateforme multimédia. Dès lors, la parole est offerte à quiconque aurait le désir de s’exprimer, et ce quelle que soit la forme que prend la substance du message. En effet, l’expression culturelle étant chère à nos yeux, nous vous encourageons, vous les étudiant-e-s, à profiter de cette tribune qui vous est offerte et ainsi de prendre plume, crayon, micro et caméra afin de donner libre cours à vos pensées. COSPOL se veut apolitique et ne sert par conséquent que de relais à tout individu enthousiasmé par l’idée de partager ses vues, dans la mesure où celles-ci relèvent d’une posture réflexive, informée et équilibrée. C’est pourquoi, il est attendu de la part des auteurs d’inscrire leur travail dans une démarche sérieuse présentant une certaine rigueur, tout en astreignant leurs productions aux limites de la tolérance et du respect de chacun. L’enjeu principal réside dans l’engagement d’un processus de production critique propre à la science politique, et plus généralement aux sciences sociales, visant une rupture avec le sens commun. Ainsi, les supports hétéroclites dont nous encourageons l’usage incitent à la diversification des modes d’expression et semblent pouvoir contribuer à la confrontation des idées, ce que nous croyons indispensable en vue d’adopter un regard prudent face au monde social, nécessaire à toute analyse lucide des phénomènes sociaux. Dans cette perspective, nous invitons les étudiant-e-s en science politique de l’UNIL à faire usage et à développer les outils analytiques et le sens critique qui leur sont enseignés afin de contribuer au progrès de la pensée collective. Au demeurant, si l’engagement est avant tout attendu de la part des étudiant-e-s de l’Université de Lausanne, nous encourageons avec ferveur les autres acteurs du monde social et académique à prendre part au projet. Nous nous réjouissons par ailleurs de saisir la chance qui nous est aujourd’hui offerte grâce aux outils technologiques, de tisser des liens de nature intellectuelle et solidaire avec d’autres étudiants sous diverses latitudes, prompte à dégager une approche tant plurielle que pluridisciplinaire.

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