Quand l’État oublie : retour sur les événements du 4 juin
Les massacres de la place Tian’anmen qui ont eu lieu le 4 juin 1989 à la suite de plus d’un mois de protestation dans la capitale chinoise et dans le reste du pays continuent d’être expliqués de diverses manières selon que l’on se trouve dans un pays occidental ou en République Populaire de Chine (RPC). Une chose est toutefois certaine ; Pékin refuse de commémorer ce moment de manière publique et tente, presque trente ans plus tard, d’étouffer toute allusion à ces manifestations ainsi qu’aux « événements » qui les ont suivies[1]. Pour l’historien-ne, les troubles politiques du printemps et de l’été 1989 [2] forment un objet d’étude dont la mémoire s’absentent des registres officiels. En effet, la mémoire officielle comme l’entend Maurice Halbwachs combine celle des différentes instances de l’État qui œuvrent à la formation et au maintien d’une identité nationale[3]. Cela passe, entre autres, par les commémorations officielles constituant l’image de la nation que les institutions officielles souhaitent déployer. Cet essai s’intéresse à la façon dont une population construit sa mémoire collective et commémore un instant de son histoire nationale malgré les interdictions. Il est davantage question de mémoire de groupe, c’est-à-dire d’une mémoire collective et sélective, tout comme pour la mémoire officielle, où des choix s’opèrent pour conserver ce qui doit se garder du passé, mais de façon moins formelle et parfois, tel est le cas pour ces manifestations, de façon illégale[4].
Dans une première partie et en guise d’introduction, il conviendra de brièvement rappeler le contexte particulier qui a permis à ces manifestations d’avoir lieu ainsi que leur répression par le gouvernement. Des chercheur-euse-s, comme Marie-Claire Bergère, révèlent les différentes interprétations possibles des massacres de la place Tian’anmen, notamment de la part des auteur-trice-s occidentaux : « Alors que les Français célébraient le bicentenaire de leur Révolution, bien des observateurs ont cédé à la tentation d’analyser les événements de Tian’anmen par référence à la tradition démocratique occidentale et à l’idéologie des Droits de l’homme. Mais la Chine a ses idiosyncrasies, sa culture politique, ses traits géographiques, historiques, démographiques particuliers. Non que la Chine étant… la Chine, et donc différente, elle ne puisse prétendre à la liberté et à la démocratie dont bénéficient les sociétés occidentales. Mais les historiens ont le devoir de se garder dans une certaine mesure des émotions et de poursuivre une analyse aussi objective que possible. »[5] Il sera donc question de rendre compte des différentes interprétations du Mouvement du 4 juin.
Dans une seconde partie, cet essai tentera de montrer comment les Chinoises et Chinois essaient de former une mémoire collective autour de la commémoration d’événements bannis de la mémoire officielle telle que l’entend le Parti communiste chinois (PCC). Cet essai tentera de mettre en avant les stratégies des acteur-trice-s pour faire vivre cette mémoire collective et de déterminer dans quelle mesure celle-ci peut être considérée comme une mémoire publique, privée de son officialité et de sa légitimité étatique[6]. Pour une définition de cette mémoire publique, on retiendra celle de Johann Michel, politiste et professeur à l’Université de Poitiers : « Si l’on cantonne la mémoire collective à la production et la transmission de souvenirs communs dans le cadre étroit de « groupes intermédiaires » (familles, églises, etc.) au sens de Maurice Halbwachs, on parlera de « mémoire publique » pour désigner en outre des groupes qui problématisent publiquement un « trouble » mémoriel et identitaire. »[7] Pour reprendre les propos du journaliste Benito Perez : « Que reste-t-il à la population de son rapport à l’histoire ? Si on n’a pas un rapport au passé, on n’a pas un rapport à l’avenir »[8]. C’est dans cette perspective que ce travail tentera d’analyser le rapport des Chinois-e-s aux massacres de Tian’anmen et plus généralement leur rapport à leur passé.
Que s’est-il passé durant l’année 1989 en Chine ? La chercheuse Tania Angeloff décrit cette période comme « une alternance de réformisme politique et de réactions conservatrices »[9]. Tout au long du XXe siècle, la récente République Populaire de Chine est traversée par des conflits entre factions qui donnent lieu à des espaces de contestations possibles en période d’élections. La RPC a déjà connu des périodes similaires à celles de 1989 en mai 1919. Cependant, rien ne certifie que les manifestations aient leurs origines dans un temps si long et qu’elles représentent des répliques des oppositions passées. Lorsque l’on interroge d’ancien-ne-s étudiant-e-s y ayant participé, les réponses diffèrent[10].
En 1989, la Chine n’est pas un cas unique puisque cette période consisterait en une sorte de Sattelzeit, c’est-à-dire un temps de transition. Dans les termes d’Enzo Traverso « Le tournant de 1989 a modifié la manière de penser et d’écrire l’histoire du XXe siècle »[11]. En RPC également, le vocabulaire économique a fini par s’infiltrer et influencer toutes les sphères de la société. C’est ce que tente d’expliquer Wang Dan, l’un des manifestants, qui ne pense d’ailleurs pas que les revendications de Tian’anmen soient antérieures aux années 1980[12]. Sans faire totalement abstraction du passé, cette année peut être étudiée de manière plus ou moins autonome et les événements qui se sont succédé peuvent donc se rapporter aux années précédentes ainsi qu’à l’année en cours. Il faut reconnaitre que les transformations de libéralisation économiques entamées par Deng Xiaoping ne caractérisent pas seulement l’Empire du Milieu : « Au cours de ce quart de siècle, des mots comme révolution ou communisme ont pris une signification différente au sein de la culture, des mentalités et de l’imaginaire collectif : au lieu de désigner une aspiration ou une action émancipatrice, ils évoquent désormais un univers totalitaire. Au contraire, des termes comme marché, entreprise, capitalisme ou individualisme ont connu le chemin inverse : ils ne qualifient plus un univers d’aliénation, d’égoïsme, ou de valeurs acceptables uniquement à condition d’être sous-tendues par un ethos ascétique intramondain (l’esprit du capitalisme qui animait la bourgeoisie protestante du XIXe siècle analysée par Weber), mais les fondements « naturels » des sociétés libérales post-totalitaires »[13]. Pour d’autres, pourtant, ces manifestations prennent racine dans les années 1960 et se font l’écho de la Révolution culturelle[14]. Quoi qu’il en soit, une fois que les massacres du 4 juin furent commis, la volonté du parti ainsi que du gouvernement a été de faire taire par tous les moyens ces voix dissidentes. Pour ce faire, une grande campagne de tabula rasa est menée conjointement par ces deux entités afin que la mémoire des militant-e-s soit contrôlée et oubliée. Ainsi, les organisations qui ont animé Tian’anmen, comme l’Association autonome des travailleurs, l’Association autonome des étudiants ainsi que l’Association autonome des citoyens ont toutes été démantelées et interdites. À la suite du 4 juin, toute organisation non gouvernementale a dû demander une nouvelle autorisation au gouvernement dans le but de pouvoir perpétuer son existence[15].
Dans son compte rendu de la situation des opposant-e-s trois ans après les faits, Raphaël Jacquet nous fait comprendre que le gouvernement redouble d’efforts pour empêcher qu’une mémoire collective ne puisse subsister. Pour celles et ceux encore en vie, ils se trouvent soit en prison, soit dans un camp de travail, soit assigné-e-s à résidence. Tou-te-s ont perdu bon nombre de leurs droits civiques, si ce n’est l’entièreté[16]. De plus, Michel Bonnin explique que les troubles politiques du printemps et de l’été 1989 sont tout simplement occultés dans les différents manuels scolaires du primaire et du secondaire. Il s’agit là d’une volonté du Parti et du gouvernement de déconnecter complètement les nouvelles générations avec ce passé. Tous les individus n’ayant pas été témoins ou n’ayant pas de contact direct avec les massacres de 1989 ne peuvent donc pas en apprendre davantage de la part de l’histoire officielle chinoise : « L’idéal est évidemment de faire disparaître purement et simplement cet événement de la mémoire sociale, de le transformer en non-événement pour toute la génération qui ne l’a pas connu directement »[17]. Alors que le PCC souhaite que cette contestation soit aussi éphémère que la Déesse de la Démocratie, celle-ci demeure bien vivante dans l’esprit collectif[18]. Sans remise en question, sans autre explication que des peines privatives de liberté — y compris de parole — le gouvernement chinois joue avec le feu et rend d’autant plus brûlant ce sujet qu’il ne tente de l’étouffer à tout prix[19]. Chaque année, à l’approche du 4 juin, des opposant-e-s sont arrêté-e-s, des sites Internet et des comptes Weibo fermés. Or, cet idéal dont parle Bonnin n’est toutefois pas atteint.
Dans quelle mesure cette mémoire officielle amnésique a-t-elle atteint la mémoire publique ? À l’instar de la Déesse de la démocratie qui est cette fois-ci érigée sur le campus de l’Université de la Colombie-Britannique au Canada et ne risque pas d’être censurée, les protestations se déroulent majoritairement en dehors de la Chine continentale. Toutefois, Hong Kong reste officiellement un territoire appartenant à la RPC et c’est dans cette ville-État que le Musée du 4 Juin a vu le jour en 2014. Là aussi, une réplique de la statue y figure[20]. Finalement, les photographies des manifestations de Tian’anmen continuent de circuler sur Internet, que ce soit sur des sites occidentaux, mais aussi hongkongais et taiwanais. C’est le cas par exemple des trois photographies en annexe. Elles sont le témoin d’un passé qui vient à peine de quitter le présent. Elles témoignent de rassemblements gigantesques (entre des centaines de milliers de personnes à plus d’un million de personnes), organisés (les manifestant-e-s portent des écriteaux, des pancartes, des banderoles) et disciplinés (comme le montre la photo numéro 3). Celles-ci ont secoué toutes les couches sociales que ce soit des étudiant-e-s, des travailleur-euse-s ou des intellectuel-le-s qui y ont activement participé. Le gouvernement ne peut donc pas supprimer des millions de témoins. La construction d’une mémoire collective dans un contexte d’État autoritaire a donc dû passer nécessairement par des relais de l’étranger ainsi que par Internet, comme expliqué plus haut. Selon la sociologue Marylène Lieber, « Le nombre de contestations dans un pays autoritaire va en s’augmentant. Les médias sociaux jouent un rôle important pour la diffusion des informations sur ces formes de mobilisations et de contestations »[21].
Leïla Sahal
Dans le cadre du cours Politique en Action 1
Enseignante : Stefanie Prezioso
Assistant : Ludovic Iberg
[1] Le Gouvernement arrête régulièrement des activistes et ancien-ne-s activistes avant le 4 juin. Sur Internet également, des forums et sites Internet sont bloqués quelques semaines avant le mois de juin. Pour un exemple, voici un article du journal 24 heures qui fait état de la situation en 2016 : « Tiananmen: la Chine musèle des militants. Commémoration : Six militants des droits de l’Homme ont été placés depuis jeudi en détention par Pékin, en vue des commémorations samedi de la répression meurtrière de 1989 », in 24 heures [en ligne], 4 juin 2016, consulté le 20 novembre 2017. Lien URL : https://www.24heures.ch/monde/asie-oceanie/Tiananmen-la-Chine-musele-des-militants-/story/27757086
[2] Terme officiel employé par la RPC
[3] HALBWACHS, Maurice, La mémoire collective, Paris, Presses Universitaires de France, 1950
[4] HALBWACHS, Maurice, Les cadres sociaux de la mémoire, Paris, Albin Michel, 1994
[5] BERGERE, Marie-Claire, « Tian’anmen 1989 », in Vingtième Siècle, revue d’histoire, juillet-septembre 1990, (n°27), p. 3.
[6] Par exemple, l’écrivain Philippe Sollers a écrit Éloge de l’infini, faisant l’éloge du militant Wei Jingsheng. SOLLERS, Philippe, « Adieu, XXe siècle – Éloge de Wei Jingsheng », in Éloge de l’infini, Paris, Gallimard, 2001.
[7] MICHEL, Johann, « Mémoire publique et mémoire collective de l’esclavage », in Espacestemps.net. Penser les humains ensemble [en ligne], mai 2015, https://www.espacestemps.net/articles/memoire-publique-et-memoire-collective-de-lesclavage/
[8] Journaliste du journal indépendant Le Courrier, propos recueillis lors de la conférence du 22.11.2017 donnée dans le cadre du cours Politique en Action 1 de l’enseignante Stefanie Prezioso, UNIL.
[9] ANGELOFF, Tania, Histoire de la société chinoise. 1949 – 2009, Paris, La Découverte, 2010, p. 49.
[10] WANG, Chaohua et al., « Wang Chaohua, Wang Dan et Li Minqi : dialogue sur l’avenir de la Chine [1999] », in Agone, 2013, vol.3, (n°52), pp. 125-130.
[11] Ce terme a été utilisé une première fois par Reinhart Koselleck, qui inventa le concept de Sattelzeit pour qualifier la période allant de la fin de l’Ancien Régime à la Restauration. Ce concept a ensuite été repris par Enzo Traverso pour expliquer la fin du XXe siècle, notamment »le tournant de 1989 ». TRAVERSO, Enzo, L’histoire comme champ de bataille : interpréter les violences du XXe siècle, Paris, La Découverte, 2016, pp. 6-14. La citation est tirée de la page 9.
[12] WANG, Chaohua et al., « Wang Chaohua, Wang Dan et Li Minqi : dialogue sur l’avenir de la Chine [1999] », in Agone, 2013, vol.3, (n°52), p. 125, p. 127 et pp. 129-130.
[13] TRAVERSO, Enzo, L’histoire comme champ de bataille : interpréter les violences du XXe siècle, Paris, La Découverte, 2016, pp. 6-7.
[14] Le sinologue Pierre Ryckmans, sous le pseudonyme de Simon Leys résume et donne son point de vue de l’origine des événements de 1989 dans sa préface écrite en juillet 1989 de son ouvrage Les Habits neufs du président Mao : « Les manifestations de mai 1989 ont représenté le point culminant d’une longue évolution qui, à l’origine, fut issue de la « Révolution culturelle », puis s’est exprimée dans une série de mouvements spontanés, de plus en plus vastes et de plus en plus significatifs. Ce fut d’abord, le 5 avril 1976, la première manifestation de Tian’anmen qui, peu avant la mort de Mao, osa dénoncer sa tyrannie ; puis, en 1979, survint le « Printemps de Pékin » avec les activités du « mur de la démocratie » qui marquèrent l’élargissement et l’approfondissement du mouvement démocratique. Sans l’expérience de la « Révolution culturelle », ce mouvement n’aurait jamais pu se développer avec autant d’ampleur, de rapidité et d’audace — mais son plus grand mérite fut d’avoir largement réussi à se libérer de ses origines. À cet égard, l’itinéraire de Wei Jingsheng apparaît particulièrement exemplaire : lors du « Printemps de Pékin », il devait s’illustrer comme héros et martyr dans la lutte pacifique pour la démocratie — dix ans auparavant, il avait été un chef des gardes rouges… », LEYS, Simon, « Les habits neufs du Président Mao », in Essais sur la Chine, Paris, Robert Laffont, 1998.
[15] BONNIN, Michel, « Le Parti communiste chinois et le 4 Juin, ou comment s’en sortir et comment s’en débarrasser », in Perspectives chinoises, 2009, (n°107), p. 60.
[16] Il a pu écrire cet article en se référant aux rapports produits par des organisations non-gouvernementales comme Amnesty International et Asia Watch, mais aussi aux témoignages des familles et proches d’inculpées ainsi qu’à la presse chinoise. JACQUET, Raphaël, « Trois ans après Tian’anmen… La situation des dissidents en Chine et à l’étranger trois ans après les événements de juin 1989 », in Perspectives chinoises, 1992, (n°4), pp. 22-29.
[17] BONNIN, Michel, « Le Parti communiste chinois et le 4 Juin, ou comment s’en sortir et comment s’en débarrasser », in Perspectives chinoises, 2009, (n°107), p. 61.
[18] Achevée le 30 mai 1989, la Déesse de la démocratie était une oeuvre réalisée par l’Académie centrale des Beaux-Arts de Pékin – réalisée en quatre jours seulement. Elle a été le symbole des manifestantes alors que le mouvement perdait son souffle. Les étudiantes se réunissaient autour et chantaient l’Internationale. KIMMEL, Leigh, « Goddess of Democracy », in Encyclopedia of Chinese-American Relations, Jefferson, N.C., McFarland & Co., 2009, p. 120.
[20] Il serait intéressant de faire une étude comparative entre le traitement des statues en République populaire de Chine et celui réservé en ex-URSS, comme Lada Umstätter ainsi que Sébastien Gobert l’ont fait. La Chine a eu des problèmes similaires de dirigeants devenus indésirables et lesquels il a fallu effacer de la mémoire collective.
[21] Propos recueillis le 23 mai 2017 lors de la séance » Émergences de la société civile. Formes de contestations et de mobilisations », dans le cadre du cours Enjeux sociaux en Chine contemporaine de l’Université de Genève.
BIBLIOGRAPHIE
Sources primaires : © Catherine Henriette, AFP
- Photo du titre : 4 juin 1989, des manifestants place Tienananmen avec, au loin, la “statue de la démocratie“ https://information.tv5monde.com/info/chine-tiananmen-placede-l-amnesie-1875
- Photo n°1: More than a million Chinese workers filled the streets of Beijing on May 18, 1989, to support the students’ pro-democracy movement and their hunger strike, Catherine Henriette pour AFP, trouvée dans l’article « In Pictures: June 4, 1989 – the night the tanks rolled into Beijing’s Tiananmen Square », in Hong Kong Free Press [en ligne], 30 décembre 2016, consulté le 20 novembre 2017. Lien URL : https://www.hongkongfp.com/2016/12/30/pictures-june-4-1989-night-tanks-rolled-beijings-tiananmen-square/
- Photo n°2: Pro-democracy demonstrators surround a truck filled with People’s Liberation Army (PLA) soldiers 20 May 1989, Catherine Henriette pour AFP, trouvée dans l’article « In Pictures: June 4, 1989 – the night the tanks rolled into Beijing’s Tiananmen Square », in Hong Kong Free Press [en ligne], 30 décembre 2016, consulté le 20 novembre 2017. Lien URL: https://www.hongkongfp.com/2016/12/30/pictures-june-4-1989-night-tanks-rolled-beijings-tiananmen-square/
- Photo n°3: A picture dated 22 April 1989 shows several hundred of 200,000 pro-democracy student protesters face to face with policemen outside the Great Hall of the People in Tiananmen Square, Catherine Henriette pour AFP, trouvée dans l’article in « In Pictures: June 4, 1989 – the night the tanks rolled into Beijing’s Tiananmen Square », in Hong Kong Free Press [en ligne], 30 décembre 2016, consulté le 20 novembre 2017. Lien URL: https://www.hongkongfp.com/2016/12/30/pictures-june-4-1989-night-tanks-rolled-beijings-tiananmen-square/
Sources secondaires
Ouvrages
- ANGELOFF, Tania, Histoire de la société chinoise. 1949 — 2009, Paris, La Découverte, 2010.
- HALBWACHS, Maurice, La mémoire collective, Paris, Presses Universitaires de France, 1950.
- HALBWACHS, Maurice, Les cadres sociaux de la mémoire, Paris, Albin Michel, 1994.
- LEYS, Simon, Essais sur la Chine, Paris, Robert Laffont, 1998.
- SOLLERS, Philippe, « Adieu, XXe siècle – Éloge de Wei Jingsheng », in Éloge de l’infini, Paris, Gallimard, 2001.
- TRAVERSO, Enzo, L’histoire comme champ de bataille : interpréter les violences du XXe siècle, Paris, La Découverte, 2016.
Articles
- BERGÈRE, Marie-Claire, « Tian’anmen 1989 », in Vingtième Siècle, revue d’histoire, juillet-septembre 1990, (n°27), pp. 3-14.
- BONNIN, Michel, « Le Parti communiste chinois et le 4 Juin, ou comment s’en sortir et comment s’en débarrasser », in Perspectives chinoises, 2009, (n°107), pp. 58–68.
- JACQUET, Raphaël, « Trois ans après Tian’anmen… La situation des dissidents en Chine et à l’étranger trois ans après les événements de juin 1989 », in Perspectives chinoises, 1992, (n°4), pp. 22–29.
- KIMMEL, Leigh, « Goddess of Democracy », in Encyclopedia of Chinese-American Relations, Jefferson, N.C., McFarland & Co., 2009.
- LAM, Willy We-Lap, « La politisation de l’appareil policier et judiciaire », in Perspectives chinoises, 2009, (n°107), pp. 46–56.
- LINK, Perry, « Le 4 Juin : Mémoire et éthique », in Perspectives chinoises, 2009, (n°107), pp. 4–17.
- MICHEL, Johann, « Mémoire publique et mémoire collective de l’esclavage », in net. Penser les humains ensemble [en ligne], mai 2015, consulté le 20 novembre 2017. Lien URL : https://www.espacestemps.net/articles/memoire-publique-et-memoire-collective-de-lesclavage/
- WANG, Chaohua et al., « Wang Chaohua, Wang Dan et Li Minqi : dialogue sur l’avenir de la Chine [1999] », in Agone, 2013, vol.3, (n°52), pp. 123–142.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.