Révolution d’Octobre 1917 : Héritage historique et artistique
Intervention de Stefanie Prezioso, Professeure d’histoire à l’Institut d’études politiques historiques et internationales (IEPHI) et de Lada Umstätter, conservatrice du Musée d’Art et Histoire (MAH) de Genève, lors d’une conférence portant sur l’héritage historique et artistique laissé par la Révolution d’Octobre 1917. Cette conférence a été organisée conjointement par le Comité de Science Politique de Lausanne (COSPOL) et le Groupe Regards Critiques (GRC) dans le cadre du centenaire de la Révolution.
Première partie
Lada Umstätter, première intervenante de cette conférence, s’est attachée à présenter la complexité et la richesse que constitue la Révolution d’Octobre 17 pour l’art soviétique (et russe par extension) en parcourant chronologiquement les différentes œuvres marquantes en lien avec cette période.
Sa présentation commence par une précision importante : contrairement aux idées reçues, le mouvement artistique d’avant-garde russe, mouvement symbolique et central de cette période, avait débuté avant la Révolution russe de 1917. Les artistes n’ont en effet pas attendu cette dernière pour créer et innover. Afin de comprendre au mieux cet important mouvement, notamment le contexte dans lequel il s’inscrit, Madame Umstätter procède à un rapide survol des différentes phases artistiques ayant précédé ce mouvement.
Il y a tout d’abord eu l’art médiéval, très particulier et fortement lié à l’art byzantin, donnant naissance aux icônes russes. Ces célèbres icônes représentent un héritage artistique important chez les artistes d’avant-garde. Aussi, les « louboks », ces images d’Épinal traitant de sujet d’actualité, en particulier au XVIIIe siècle, ont été une autre source importante utilisée par les artistes russes de ce mouvement. Madame Umstätter rebondit ensuite sur la période de modernisation de la Russie qui a également influencé l’art de cette époque. En effet, à cette période, la Russie sort d’une voie singulière qui lui est propre, pour entrer dans une voie plus européenne. Ainsi, tout ce qui est typique de l’art européen du XVIIIe siècle, comme le baroque ou le rococo, va constituer une sorte de cadre pour l’art russe. Au début du XIXe siècle, la Russie connaît d’ailleurs un développement artistique similaire à celui de l’Europe avec l’arrivée du néoclassicisme, du romantisme et des paysages italiens.
Concernant la deuxième partie du XIXe siècle, Lada Umstätter aborde l’apparition du mouvement « ambulant » qui apporta avec lui d’importants changements. Ce dernier véhicule l’idée que l’art ne doit plus s’adresser uniquement à l’élite mais également au peuple. C’est donc un art engagé, soulevant et critiquant différents problèmes quotidiens et sociétaux voyant le jour en Russie. À cette époque, on ira même jusqu’à remplacer la mode des paysages imaginaires italiens par des paysages russes plus concrets, et souvent moins romantiques. Ce changement radical et cet intérêt pour la vie du peuple sont des éléments tout à fait considérables puisque les Ambulants sont les premiers avant-gardistes de ce siècle, et c’est notamment à eux que s’adressera quelques décennies plus tard l’art totalitaire et le réalisme socialiste, qui critiqueront et dénonceront un mouvement « ringard, uniquement réaliste et peu inventif ».
Madame Umstätter poursuit en précisant que parallèlement à ce changement, la Russie se maintient dans le mouvement international ; des courants tels que le symbolisme ou l’impressionnisme touchent également les artistes russes. En effet, ces derniers se réunissent parfois autour de revues pour discuter d’artistes étrangers et tout particulièrement d’artistes français. Par ailleurs, l’industrialisation du pays qui débute au commencement du XXe siècle, marque l’entrée dans le champ artistique de nouveaux riches marchands et collectionneurs. Ce dernier point sera un élément essentiel qui contribuera à la découverte de nouveaux mouvement avant-gardistes étrangers, tels que le fauvisme ou le cubisme.
Aux alentours des années 1910, une question s’impose à l’art russe : faut-il privilégier une approche européenne ou une approche plus exotique axée sur l’Orient ? Lada Umstätter précise que cette question reflète parfaitement les débats russes qui persistent aujourd’hui encore. On distingue alors deux tendances : d’une part les artistes qui s’attardent sur un passé russe qu’ils expriment avec un vocabulaire européen, d’autre part, les artistes qui se concentrent sur l’art populaire et les expérimentations. (Quatre noms illustrent cette dernière tendance : Kasimir Malevitch, Natalia Gontcharova, Mikhaïl Fiodorovitch Larionov et Vladmir Tatlin).
Ainsi, à cette période, différents groupes coexistent et cherchent à innover en permanence malgré un contexte social perturbé par la guerre et de nombreuses grèves. Il est utile de préciser que ces deux groupes ne sont pas figés : les artistes font des allers-retours d’un groupe à l’autre et expérimentent continuellement avec de nouveaux matériaux et de nouveaux styles. C’est d’ailleurs pourquoi les expertises techniques des œuvres de ces différents groupes ne sont pas aisées. L’apogée de ces différentes expérimentations est visible dans l’exposition « 0.10 » où l’œuvre phare de Malevitch, « Carré noir sur fond blanc » est présentée.
« Carré blanc sur fond noir » (1915) de Malevitch, source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Carré_noir_sur_fond_blanc
La conservatrice du MAH de Genève poursuit son exposé en revenant sur Octobre 1917. Elle précise que cette révolution qui éclate est très bien vue par les artistes qui y voient une concrétisation de leur travail dans la réalité. Comme si l’histoire leur avait donné raison en matérialisant ce qu’ils avaient commencé dans leurs travaux. La révolution s’avère d’autant plus prometteuse pour les artistes que le gouvernement révolutionnaire voit en l’art un magnifique moyen de communiquer son idéologie. En effet, un des premiers décrets de Lénine sera d’ériger un monument pour tout homme jugé méritant (on note la statue de Victor Hugo, celle de Lasalle…). On note également la décoration complète de grandes villes comme Petrograd pour célébrer la fête de la révolution ou la mise en scène d’évènements symboliques (comme la prise du Palais d’hiver), ou encore de nombreuses affiches de propagande placardées sur les trains russes. Ces exemples de l’utilisation des artistes par le nouveau gouvernement pour glorifier la révolution et l’état bolchévique peuvent être illustrés par cette citation de Maïakovski : « Les rues sont nos pinceaux, les places sont nos palettes ». Un dernier et excellent exemple serait sans doute le « Monument à la Troisième-Internationale » de Vladimir Tatlin commandé par le ministère de l’instruction publique. Ce projet utopique, qui n’a jamais été réalisé, aurait eu pour but d’honorer la Troisième-Internationale, organisation qui visait la réunion de tous les mouvements communistes autour de la Russie bolchévique.
Maquette de la « Tour Tatline » (1919) de Vladmir Tatlin, source : http://www.pearltrees.com/t/arts-mythes-religions/art-espace/id9400733/item94185013
Les artistes voient donc d’un bon œil la tournure que prend l’art au service de l’Etat, mais certains commencent à penser qu’ils pourraient mettre leur art au profit de quelque chose qui toucherait directement les gens, sans devoir passer par l’Etat. Ainsi, beaucoup vont s’engager dans des fabriques de porcelaines, de tissus ou d’uniformes. Certains iront jusqu’à créer des affiches de propagande, comme l’affiche extrêmement avant-gardiste de El Lissitzky « Battez les blancs avec la cale rouge ». À cette période, l’art publicitaire sera également fortement développé avec des méthodes très contemporaines, notamment par Alexandre Rodtchenko.
« Battez les blancs avec la cale rouge » (1919) affiche de El Lissitzky, source : https://www.pinterest.fr/pin/315252042652879550/
Lada Umstätter conclut avec l’arrivée de Staline au pouvoir qui voit la fin du mouvement d’avant-garde et l’instauration de l’art totalitaire. En effet, le mouvement avant-gardiste prendra officiellement fin en 1932 avec le Congrès des écrivains soviétiques qui décida d’un nouveau courant pour la littérature et l’art : le réalisme socialiste. Ce mouvement reprend comme base le mouvement ambulant mais cette fois, la représentation de la « réalité » n’est pas très objective, se basant plus ce ce qu’elle « devrait » être. Le tableau d’une fête colcozienne en est un parfait exemple ; l’artiste choisit d’illustrer une forme d’abondance rurale, alors qu’en réalité, la famine s’infiltre partout dans les campagnes.
Les artistes avant-gardistes tel que Malevitch essaient d’entrer dans ce nouveau mouvement et de s’adapter aux nouvelles règles mais n’y parviennent que difficilement. Deux sujets dominent alors l’époque totalitaire : la figure de Staline elle-même et cette imagerie construite d’un pays nageant en plein bonheur et pleine abondance.
En guise de conclusion, Madame Umstätter nous présente une dernière œuvre qui démontre et résume très bien à la fois les états d’esprit du mouvement artistique à cette période et à la fois la situation dans laquelle se retrouve le peuple. Cette œuvre, « Letatlin », est tirée d’un projet utopique de Vladimir Tatlin sur les objets volants du même nom datant de 1920. Elle démontre l’envie des révolutionnaires de prendre leur envol, de partir ailleurs trouver une autre utopie, car les portes se referment, tout les dirige vers un régime totalitaire.
« Letatlin » (1930), de Vladimir Tatlin, source : https://www.pinterest.ch/pin/134896951316310213/?lp=true
Deuxième partie
Stefanie Prezioso prend à son tour la parole. Par son exposé, l’historienne cherchera à montrer qu’au moment de la célébration d’Octobre 1917, il faut essayer de donner un sens à cette période clé de l’histoire. Pour cela, elle va s’axer sur trois points :
- Octobre 1917, qu’est-ce que c’est ? Quelle lecture historiographique peut-on en avoir ?
- La figure de Lénine, au cœur de nombreux discours politiques et interprétations historiques
- Une hypothèse contrefactuelle : que ce serait-il passé si Octobre 1917 n’avait pas eu lieu ?
1. Octobre 1917, qu’est-ce que c’est ?
Madame Prezioso commence par mettre l’accent sur le renouveau historiographique qui a eu lieu dans les années 1990, à l’aune duquel on a pu relire les évènements d’Octobre 1917. Cette nouvelle interprétation historique se penche sur l’histoire du peuple et non-plus sur les figures des révolutionnaires ou du parti communiste, elle regarde l’histoire par le bas. Cette façon de faire permet de mieux comprendre les événements qui se sont produits entre le soulèvement de février 1917 (porté principalement par les femmes) et la révolution d’Octobre 1917 portée par les Bolchéviques. Ces évènements constituent une période clé de l’histoire russe qui permet de réfuter, malgré l’avis de certains historiens, l’idée que la révolution d’Octobre 1917 serait un coup d’État mené par certains révolutionnaires fanatiques qui auraient obligé le peuple à se soumettre à leur volonté. Prezioso énonce trois points qui démontrent en quoi la situation sociale et politique entre ces deux événements démontrent une réelle révolution souhaitée par la société.
Pour commencer, le coup d’arrêt de la révolution de février 1917 est déjà un indice : cette dernière réussit en effet à réunir à la fois les ouvriers des grandes usines, la masse de paysans pauvres et les peuples opprimés. Ces différents groupes voient en la période qu’ouvre Février 1917 un champ d’actions possibles pour lutter pour leurs revendications et leurs droits. Ce passage entre février et Octobre 1917 est donc essentiel car l’idée même d’une révolution est de faire tomber un régime. Cette période témoigne très bien de tout ce processus extrêmement vivant : des espoirs révolutionnaires naissent, de nouvelles utopies surgissent, de nouvelles manières d’envisager le monde s’imposent. Le départ des tranchées de 2 millions de soldats à cette période illustre parfaitement ces forces qui éclatent à la faveur de la révolution. Selon Madame Prezioso, ce premier élément démontre bien que la révolution d’Octobre 1917 n’est pas un coup d’État, mais qu’elle se fonde sur un mouvement social qui travaille profondément en sous-sol.
L’historienne poursuit en évoquant un autre point qui fait débat : le fait que les Bolchéviques n’auraient pas eu la majorité dans le conseil des Soviets et auraient imposé leur volonté. Il est vrai que ce parti n’était pas dominant jusqu’en septembre 1917, mais le peuple, qui revendique le pain, la paix et la terre, trouvera petit à petit satisfaction dans les idées défendues par les Bolchéviques et notamment par Lénine dès avril 1917. Ainsi, à cette époque, dans certains Soviets, les Bolchéviques se retrouvent avec 45 à 60% de soutien.
Le dernier point contredisant l’idée d’un coup d’Etat est la nécessité d’avoir un élément déclencheur de la révolution. En effet, une révolution ne naît pas de rien, au contraire elle cherche à répondre aux aspirations et aux revendications d’un mouvement social et politique. Or, Octobre 1917 répond précisément à ces dernières puisque le programme des Bolchéviques visait une paix immédiate, une terre pour ceux qui la cultivent et le pouvoir aux Soviets. Il y a donc là une vraie résonance entre le parti qui prend le pouvoir et une population qui se met en marche vers un renversement profond des conditions dans lesquelles elle a vécu jusqu’à présent. Pour les espoirs de la population durant cette période, Madame Prezioso cite un extrait du poème de Boris Pasternak :
« Elle s’est réveillée notre mère la Russie, elle ne tient plus en place,
Elle va et vient, elle parle sans se lasser.
Et ce ne sont pas les hommes seulement.
Les étoiles et les arbres se sont réunis au bord de la Neva et bavardent,
Les fleurs de nuit philosophent et les maisons de pierre tiennent des meetings ! »
Elle évoque également la mise en place de nombreux changements politiques symboliques tels que l’égalité entre les hommes et les femmes, la mixité dans les écoles ou des mesures prises en faveur de l’alphabétisation du peuple. L’engouement pour la révolution se voit également dans l’explosion de l’art, comme présenté plus haut par madame Umstätter.
2. La figure de Lénine, au cœur de nombreux discours politiques et interprétations historiques
Concernant la figure de Lénine, Madame Prezioso commence par une précision essentielle : l’ouverture des archives soviétiques a effectivement permis une relecture de l’histoire mais n’a apporté aucun nouvel élément fondamental dans le cadre d’une relecture de la trajectoire de Lénine. D’après elle, toutes les interprétations faites depuis les années 1980, faisant passer Lénine d’un héros révolutionnaire incarnant la volonté de la population à un tyran assoiffé de sang responsable du fascisme ne se basent sur aucune nouvelle source historique. L’interprétation de la trajectoire de Lénine ne sert donc essentiellement que l’usage politique et publique de l’histoire.
Aujourd’hui, les discussions autour de Lénine se focalisent sur trois points fondamentaux :
- Savoir s’il y a eu une continuité entre Lénine et Staline
- Le rôle de la violence dans l’histoire de Lénine
- La manière dont Lénine a envisagé la dictature des prolétaires aurait permis la création du régime totalitaire de Staline
A propos du premier point, Stefanie Prezioso voit d’avantage une rupture qu’une continuité. En effet, la situation politique et sociale de ces deux périodes, une guerre civile et une paix relative, marquent cette discontinuité. De plus, le dernier combat de Lénine sera de contrer le rôle qu’aura Staline et le nouveau parti. Il y a donc une réelle rupture entre le cycle léninien et le cycle stalinien.
Pour le deuxième point, l’historienne pense que ce que Lénine voit en la violence c’est une « accoucheuse potentielle de l’histoire ». En effet, il cherche à donner un sens à la violence, la voit comme un cadre pouvant régir les rapports de force dans le changement mais en aucun cas il ne prône la violence pour le plaisir de la violence. Il analysera même cette notion très précisément afin de montrer en quoi sa violence se distinguera de celle de ses ennemis. Il défend d’ailleurs, d’avril à juillet 1917, l’idée d’une révolution sans effusion de sang. C’est pourquoi il était contre l’idée de guillotiner, comme cela avait été fait lors de la révolution française. L’idée de l’usage de la violence de Lénine montre donc qu’il n’est en rien cet assoiffé de sang et de meurtres que certains l’accusent d’être.
Le troisième point de ce débat ne sera pas développé par Madame Prezioso. Elle revient néanmoins sur le premier point en précisant que la continuité entre Lénine et Staline est purement chronologique et en rien théorique. Elle précise également pour clore cette partie, qu’un processus révolutionnaire n’est pas forcément porté par des gens assoiffés de sang et fanatiques et qu’il n’est pas forcé d’aboutir à un régime totalitaire tel que ce fut le cas pour la Russie.
3. Une hypothèse contrefactuelle : que ce serait-il passé si Octobre 1917 n’avait pas eu lieu ?
Stefanie Prezosio commence en évoquant les deux prises de positions qui dominent le débat à propos de cette hypothèse contrefactuelle. D’une part, il y a la position de Michael Walzer, auteur de La Guerre juste, qui défend l’idée selon laquelle sans la révolution d’Octobre 17, la Russie serait restée à la révolution de février 1917 et aurait connu la même fin de guerre que les pays de l’Entente. Il y aurait également eu à la fin de la guerre un pouvoir éclairé en Russie et des partis sociaux-démocrates renforcés, à l’image de la Sociale démocratie européenne après la Seconde Guerre mondiale. D’autre part, Emilio Gentile, qui a travaillé sur le rapport entre le fascisme et le communisme, pense que sans la révolution d’Octobre de 1917, il n’y aurait pas eu le fascisme. En effet, pour ce dernier, Octobre 1917 avait suscité une certaine crainte auprès des classes dirigeantes, ce qui a conduit à la création et au renforcement des régimes fascistes.
Pour conclure son exposé, l’historienne prend position dans ce débat en donnant son point de vue. Pour elle, si Octobre 1917 n’avait pas eu lieu, il aurait fallu faire face à un terrible bond en arrière. En effet, sans Octobre 1917, les forces contre-révolutionnaires auraient pris le pouvoir, empêchant tout renforcement de la Sociale démocratie. Au contraire, déjà affaiblie par l’entrée en guerre, elle aurait été totalement balayée. Même si on pourrait rétorquer en disant que le fascisme et les régimes totalitaires auraient abouti en Europe par la suite, Madame Prezioso insiste sur le fait que les espoirs qu’Octobre 1917 a nourris ne se sont pas arrêtés là. En effet, cela a donné du courage aux résistances européennes. Cela a également fait que, dans les années 1920 et 1930, on lutte activement contre le fascisme. Pour Madame Prezioso, c’est donc sur ce point-là qu’il faut réfléchir lorsque l’on parle de l’héritage historique d’Octobre 1917.
Bibliographie pour approfondir
« Les révolutions russes » (janvier 2017) collection Que sais-je de Nicolas Werth
« L’Utopie au quotidien. La vie ordinaire en URSS » (mars 2017) de Geneviève Pron et Lada Umstätter
« Octobre 1917, qu’en reste-il ? » (septembre 2017), article de Stefanie Prezosio publié dans le magazine Allez savoir de l’Université de Lausanne
Autres photos de la conférence
Antoine Lehmann, notre bien aimé responsable conférences et débats
Passage de parole à Mme Prezioso
L’Utopie au quotidien de Lada Umstätter (et Geneviève Pron), cité en bibliographie
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